Afin de minimiser les impacts des projets sur l’environnement, les mesures d’évitement et de réduction sont les deux premières étapes indispensables. Il s’agit dans un premier temps d’éviter les impacts (en réduisant l’emprise du projet par exemple), dans un second temps de les réduire, et enfin lorsqu’un impact demeure et qu’aucune solution d’évitement ni de réduction n’est possible à mettre en place à un coût raisonnable, il faut alors compenser les impacts. La compensation ne doit être envisagée qu’en dernier recours, car il est très difficile de recréer un milieu avec de bonnes fonctionnalités écologiques. De plus, la pression foncière est accentuée par les besoins générés par les mesures ERC, ce qui impose d’introduire une coordination pour rationaliser les besoins fonciers.
C’est l’objet de l’accompagnement du Parc, depuis plusieurs années, auprès de nombreux porteurs de projets privés ou publics. C’est en étant sollicité le plus en amont possible sur les projets d’aménagement, pour des projets d’infrastructure, de zones d’activité, de carrières, etc… que le Parc peut apporter le plus efficacement ses conseils et son expertise afin de faire évoluer qualitativement les projets.
Favoriser le dialogue le plus en amont possible entre tous les acteurs du territoire et la société civile permet de produire des projets plus qualitatifs.