La reconstruction

La vallée de Seine était un axe stratégique pendant la Seconde Guerre mondiale, tant sur le plan militaire avec la traversée du fleuve que sur le plan industriel avec de nombreuses usines. Deux vagues de bombardements ont touché fortement les communes du bord de fleuve. D’abord en juin 1940 par les Allemands, puis au cours du printemps et de l’été 1944 par les alliés pour stopper la retraite allemande. Les villes de Caudebec-en-Caux, Yvetot, La Mailleraye-sur-Seine sont notamment détruites à plus de 80 % mais d’autres communes sont également touchées : Pont-Audemer, Duclair, etc.

Dès la fin de la guerre, la Reconstruction s’organise rapidement et deux tendances émergent : le régionalisme, qui respecte le tissu et les volumes urbains d’origine sous la houlette d’André Robinne, chargé du plan d’aménagement, et le modernisme, impulsé par le ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU) et qui confie la poursuite de la Reconstruction à l’architecte Otello Zavaroni. Ce disciple d’Auguste Péret coordonne les reconstruction d’Yvetot, de La Mailleraye-sur-Seine et de Caudebec-en-Caux. De cette Reconstruction, certains bâtiments emblématiques sortiront de terre, comme « l’îlot banane » à Caudebec-en-Caux, la Gendarmerie de La Mailleraye-sur-Seine ou encore l’église Saint-Pierre d’Yvetot.

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