Le patrimoine industriel

Découvrez le projet de collecte autour des industries de Pont-Audemer !

Depuis 2023, le Parc mène une thèse sur l’histoire industrielle de Pont-Audemer en collaboration avec l’Université de Rouen Normandie, la ville de Pont-Audemer et la CCPVAR.

Dans l’attente des premiers résultats de la recherche, cliquez sur l’image ci-dessous pour découvrir les enjeux et l’intérêt d’une collecte de mémoires orales pour un travail d’histoire !

Cliquez sur l’image pour accéder au travail en ligne.

Au programme, une Storymap – une histoire déroulée autour de cartes – dont l’objectif est de présenter la première étape du travail d’entretien qui sera mené par le doctorant.

Entre objectifs et thèmes de la collecte de mémoires orales, histoire et méthodes des archives orales et informations ponctuelles sur l’industrialisation de Pont-Audemer, ce premier récit marque le point de départ d’une série consacrée aux Paroles de Friches (et d’usines).

La naissance du mouvement ouvrier

Au cours de la fin du XVIIIe siècle, de profondes mutations techniques, économiques et sociales transforment radicalement la vie au sein des sociétés occidentales : l’ancien régime, agraire et féodal, cède progressivement la place à l’âge industriel et libéral. La révolution industrielle modifie la production de biens et de services, mais également leurs échanges. La nouvelle société qui se met en place donne naissance au mouvement ouvrier. L’amélioration des dessertes fluviales, ferroviaires et routières, entreprise au milieu du XIXe siècle, amorce un nouvel élan pour l’économie locale. La vallée de la Basse-Seine participe de ce processus et accueille dès la fin du XIXe siècle les premières manufactures.

L’arrivée des cités-jardins

La ligne Barentin-Caudebec est mise en service en 1879. Plusieurs haltes et gares sont construites à cette époque dont celle de Yainville-Jumièges. Pour attirer la main d’œuvre ouvrière, les industriels construisent des cités-jardins. C’est ainsi qu’est créée la cité-jardin du Trait en 1917 avec l’arrivée du chantier naval la même année. Le Trait devient l’une des premières villes de Seine-Maritime à recevoir les réseaux d’électricité et d’eau courante. Chaque habitation possède un jardin individuel. On cherche à apporter les agréments de la campagne en ville et à tirer la population vers le haut en offrant des services de qualité comme en témoigne le kiosque à musique toujours présent dans la commune.

Un tissu industriel riche

De nombreuses entreprises viendront former un tissu industriel dynamique durant la première moitié du XXème siècle : une société de construction aéronautique (Latham à Caudebec-en-Caux), une raffinerie de pétrole (la « raffinerie de la Mailleraye » au Trait), une savonnerie à Yainville pour approvisionner les marchés parisiens en savon de Marseille,… Yainville voit également s’implanter une centrale électrique, future centrale EDF. Pour répondre à une demande croissante en énergie, une nouvelle centrale de grande envergure, « Yainville II », est construite en 1948 à côté de l’ancienne. EDF y édifie la même année une cité pour loger son personnel. Véritable « palais de l’industrie » aux allures de paquebot, Yainville II a bouleversé le paysage des bords de Seine et a durablement marqué les mémoires. D’autres sociétés s’implantent durant la deuxième moitié du XXème siècle et persistent aujourd’hui telles que l’usine d’orfèvrerie et des arts de la table Christofle construite en 1971 qui apparaît comme un établissement modèle dont l’architecture ultra-moderne évoque davantage un univers de luxe, et Coflexip en 1972 au Trait qui emploie actuellement plus de 500 personnes.

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