Parcourir le territoire du Parc, c’est d’abord appréhender de vastes plateaux agricoles (le Pays de Caux et le Roumois), puis plonger dans la vallée de la Seine et le pittoresque dessin de ses boucles ou méandres, réel trait d’union entre les deux entités géographiques.
Le fleuve au décor de falaises de craie, traverse sur près de 100 km le territoire du Parc où les boucles et zones humides témoignent de ses divagations millénaires. La Seine est l’axe sur lequel repose l’histoire paysagère, humaine et culturelle de ce territoire. Celui-ci se distingue par l’abondance de son patrimoine naturel et de son écosystème fragile et remarquable.
Deux profils bien différents marquent cette vallée : de Rouen au bas du méandre de Norville (à l’ouest de Caudebec), la vallée est relativement étroite, les coteaux et falaises sont présents, visibles, les méandres serrés. Puis, de Norville à l’embouchure du fleuve, les coteaux s’éloignent, la vallée s’élargit, l’horizon s’ouvre.
D’ouest en est, la Seine dessine 6 boucles (on parle parfois de presqu’île) entre l’embouchure du fleuve et la région rouennaise : la boucle du marais Vernier, la boucle de Norville, la presqu’île de Brotonne, la presqu’ile de Jumièges, la presqu’île d’Anneville-Ambourville et la boucle de Roumare.